USS Concordia

• Pont 01 •

Le Concordia (NCC 72501), de classe Akira B, possède un module de passerelle de nouvelle génération.

Dérivé de celui qui équipait la classe Galaxy, il possède certaines améliorations techniques, dont le système holographique de visualisation et un plus large espace du pont 01, en prévision de l’ajout de futurs modules.

Les quatre sorties de la passerelle mènent à un seul couloir permettant de rejoindre deux turbolifts, la salle de  briefing, les deux permanences et une rampe menant au pont 02.

 La passerelle est un élément vital pour le vaisseau. Elle permet de contrôler l’ensemble des fonctions principales et secondaires du Concordia.

Le nombre de personnes nécessaires sur la passerelle dépend de la situation. Il existe trois niveaux d’alerte :

• Croisière : niveau d’opération normal du vaisseau, il requiert le minimum de personnel. Un officier de commandement (typiquement le CO, mais aussi le XO, l’officier en second, le quartier-maître ou tout autre officier de rang suffisant), un timonier, un opérateur contrôle et au moins un autre officier afin d’assurer la surveillance des autres consoles.

 • Alerte jaune : à ce niveau d’opération, l’ensemble des consoles est complètement actif. Des diagnostics automatiques sont lancés afin d’évaluer les systèmes principaux et tactiques. L’opérateur contrôle est chargé de surveiller l’ensemble des opérations et des systèmes activés à bord et de supprimer toute activité pouvant limiter les capacités de réaction des systèmes. Le CO doit rejoindre au plus vite la passerelle. À défaut, il doit être remplacé par le XO ou l’officier en second.

 • Alerte rouge : niveau d’opération d’urgence. Les consoles doivent être occupées par le responsable de chaque département (ou par son adjoint). Les trois consoles tactiques doivent être opérationnelles.

Située au centre de la passerelle, elle est constituée de trois sièges, un pour le CO, un pour le XO et un dernier pour le conseiller diplomatique attaché.

L’officier commandant est responsable de l’exécution des ordres et de la politique globale de Starfleet, tout comme de la bonne interprétation et de l’application des lois de la Fédération et des directives diplomatiques. De même, le CO est personnellement responsable des performances de son vaisseau.

La console de commande donne accès à l’ensemble des informations disponibles sur les différentes consoles de la passerelle. De même, elle permet des opérations simplifiées sur les consoles de navigation et des opérations. Une commande vocale, doublée d’une clef rétinienne, permet au CO de prendre le contrôle direct des opérations standards du vaisseau, court-circuitant ainsi les autres consoles.

 La présence d’un officier à cette console est toujours requise, même en niveau d’alerte Croisière.

Située à l’avant de la passerelle, elle donne au timonier une vue claire et dégagée sur l’holo-écran.

 Le timonier est chargé du pilotage et de la navigation du vaisseau. Bien que la majorité des fonctions soient automatisées, la pensée humaine reste nécessaire pour superviser et interpréter l’ensemble des données. 

 Durant la navigation en vitesse d’impulsion, le timonier surveille l’ensemble des données vitales, comme la capacité d’absorption d’inertie. Dans le cas où une manœuvre excède cette capacité, l’ordinateur demande au timonier de modifier le plan de vol afin de rendre la performance possible. Ainsi, en situation de crise, le timonier peut exécuter des manœuvres potentiellement dangereuses pour l’équipage ou la superstructure du vaisseau.

 Durant la navigation subspatiale, le timonier surveille les plans géométriques de distorsion avec le concours du personnel technique. Il reçoit en continu des informations venant des senseurs à longue portée afin d’ajuster les facteurs de distorsion.

Sur un vaisseau, la répartition de certaines ressources est vitale. C’est notamment le cas de l’énergie mais aussi des ordinateurs et des senseurs. Ces ressources étant réparties entre les différents départements, il n’est pas rare d’être confronté à des conflits limitant l’efficacité de certains tâches.

L’opérateur contrôle (appelé plus simplement contrôle) a la tâche de coordonner les activités et de répartir les ressources afin d’optimiser leur rôle dans la réussite de la mission. La présence d’un être pensant à cette console est très importante. Il est en effet impossible de prévoir toutes les situations particulières et les conflits de ressources qui peuvent se présenter. 

Généralement, le programme routinier d’allocation des ressources (RS.RA) gère l’ensemble des tâches de base. Il permet au contrôle de se concentrer sur les décisions dépassant le cadre d’une intelligence logicielle. Le niveau de routine est établi par le contrôle et par le niveau d’alerte.

 En situation de crise, le contrôle supervise la répartition de l’énergie, en coordination avec le personnel technique. Il se charge aussi de transmettre les informations générales à l’ordinateur central, les rendant ainsi accessibles à l’ensemble des départements. Il aiguille aussi les informations spécifiques auprès de chaque département afin de lui permettre d’anticiper les prochains changements qui pourraient affecter ses opérations.

La survie même du vaisseau repose sur l’officier tactique et sur sa capacité à gérer les situations extrêmes.

 L’officier tactique agit en coordination avec le timonier et le contrôle dans toute situation présentant des risques extérieurs. Toutes les informations relatives au pilotage, à la navigation, au ciblage et toutes les communications externes sont accessibles à chaque console, facilitant ainsi la gestion de l’inconnu.

 La console tactique permet d’utiliser l’ensemble des systèmes défensifs du vaisseau : phasers, torpilles à photons ou quantiques, de même que le système tri-cobalt ou la levée des boucliers énergétiques. En niveau d’alerte normal, l’officier tactique est présent à la console de sécurité, ce qui lui permet ainsi d’effectuer une analyse constante de la situation du vaisseau. En situation d'alerte rouge, l'officier est assisté de deux suppléants, à ses côtés.

Par tradition, l’officier tactique en chef est aussi le supérieur direct du responsable de la sécurité.

Les consoles secondaires peuvent-être occupées par un officier de sécurité ou par un officier tactique. Elles sont utilisées en situation de crise afin d’accorder une totale liberté de manœuvre aux officiers de sécurité et tactiques. 

En conditions normales (niveau d’alerte Croisière), il n’est pas nécessaire d’activer la console de sécurité. Tout est directement géré par le département de la sécurité. L’officier en chef contrôle les inventaires d’armes, la répartition du personnel et établit la liste des lieux et personnes à protéger. Cependant, en cas d’alerte, un officier doit être présent sur le pont, afin de répondre rapidement aux requêtes de l’officier commandant. La console permet alors de surveiller l’ensemble du navire, de vérifier la répartition du personnel. Elle avertit en cas d’arrêt des fonctions vitales de tout équipier (via le badge de communication) ou en cas d’émission d’énergie non-autorisée.

Cette console donne accès aux informations principales four-nies par la salle des machines. Cela inclut les systèmes de propulsion à impulsion ou à distorsion ainsi que les autres sous-systèmes majeurs pour le vaisseau.

Le chef ingénieur, lorsqu’il est sur la passerelle, peut ainsi superviser la machinerie et rester en contact direct avec son personnel. En période de crise, cette console revêt une grande importance. En effet, le chef ingénieur est ainsi au plus près du centre de décision tout en gardant un contact étroit avec les systèmes clefs du vaisseau.

En temps normal, les fonctions de la console sont surveillées par l’opérateur contrôle. La console est alors en état passif. Cependant, un accès prioritaire peut permettre au chef ingénieur ou à tout officier ayant une accréditation Alpha de prendre le contrôle total de tous les systèmes automatiques du vaisseau.

La console est liée à la machinerie par un circuit optique particulier, en plus des réseaux normaux. Cette sécurité permet de garder le contrôle des machines en cas de bogue de l’interface L.CARS.

Lorsqu’elle est pleinement opérationnelle, la console permet d’envoyer des commandes particulières à chaque module du système de propulsion. Ainsi le chef ingénieur dispose d’une grande flexibilité pour reconfigurer les opérations système en réponse à des situations imprévues.

Située à l’opposé de la console  technique, la console scientifique permet de fournir au personnel de commandement des informations en temps réel.

Elle donne aussi à l’officier scientifique un accès direct aux données techniques des consoles tactiques, de navigation et des opérations. Il n’a plus besoin d’attendre l’accord du contrôle.

 La console n’est occupée que durant l’état d’alerte ou pendant toute opération scientifique. Le chef-officier scientifique a alors un accès prioritaire au déploiement des senseurs et sondes. De façon plus générale, la console permet d’avoir accès aux senseurs et aux logiciels d’analyse, aux résultats en temps réel des expériences en cours ainsi que de faire une synthèse rapide des données acquises.